En effet, lors de la consultation préalable à l’acte, il faut valider que la personne soit une bonne candidate à la pigmentation (risques allergiques, maladies auto-immunes…etc…) et surtout que la pigmentation soit la meilleure solution c’est-à-dire qu’il n’existe pas une technique plus appropriée (souvent médicale, par exemple une reprise chirurgicale) pour corriger le défaut esthétique.
Lors de la séance de dermopigmentation, on va effectuer un dessin buste droit (c’est-à-dire debout ou assis, mais pas allongé) afin que les aréoles ne s’ovalisent pas en changeant de position et en se redressant du lit d’examen. On peut s’aider pour cette étape d’un pochoir à aréoles afin de réaliser la symétrisation des deux aréoles plus rapidement.


Lors de la réalisation de l’acte, on pourra sélectionner différentes techniques et différents choix d’aiguilles en fonction de la prestation à effectuer. On peut par exemple utiliser la 9 pointes peigne (magnum double rangée) qui est une aiguille très efficace pour les remplissages de grande surface.
Il est par ailleurs très important de bien choisir son dermographe. En effet, il faut un moteur qui possède beaucoup de couple, même à faible puissance. Par exemple, sur le dermographe BIOCEA, la centrale de régulation gère le couple de façon autonome, sans intervention du praticien. Ainsi, la profondeur d’implantation est constante, même sur une zone cicatricielle.
A la fin de la prestation, il faudra effectuer un pansement à l’aide d’un tulle gras et d’un pansement semi-occlusif que la patiente gardera 2 jours. Elle pourra ainsi prendre sa douche sans mouiller le tatouage.
La pigmentation est stabilisée et l’on peut considérer le résultat comme définitif au bout de 3 semaines.
Il est souvent nécessaire de réaliser une séance de finition dans le but d’homogénéiser la couleur et de s’assurer de la bonne prise du pigment sur les zones cicatricielles.